Printemps des poètes Galerie (13) Ille sur Tet
Les activités de l'atelier galerie redémarre
10 mars Hospici dIlla 10 rue de l'Hôpital
Mais Alrim Karfoul est syrienne, elle
étudie le droit à Toulouse. Elle écrit en français et en arabe. Elle publie
dans des revues et publiera son premier recueil en 2017. Ces poèmes parlent de
la vie, celle de son pays comme celui-là dont on vous donne la traduction.
Comme
les oiseaux avec des yeux calcinés surveillent ce qui se passe dans notre pays.
Ne pas mourir.
Pendant que les camps de sang se forment en bas.
Étangs de sang.
Ne pas mourir.
Pendant que les camps de sang se forment en bas.
Étangs de sang.
Vincent
Calvet
est un familier d’Ille il a participé à plusieurs manifestations poétiques dans
cette ville à la galerie (13) TREIZE notamment lors des deux derniers Printemps des poètes. Il publie
régulièrement chez plusieurs éditeurs et dirige la revue poétique Mange Monde il vient nous faire découvrir
ses derniers poèmes.
Julien
Boutonier vit
et travaille à Toulouse nous l’avons
découvert lors du dernier printemps des poètes à Ille sur Tet. Ses textes
puissants associés à sa présence physique ne laisse pas le spectateur
insensible. À propos du texte ma mère est lamentable :
C’est un texte extrêmement pentu, qui descend dans les zones mentales les plus troubles, où la mort et le deuil se mêlent à la colère, au sexe, au vulgaire, au confus et à l’étrange, dans une remarquable levée des censures intérieures. C’est un texte qui nous ouvre, nous débloque, liquide nos défenses, quelle que soit notre blessure propre. Il fore juste, il fore précis, il fore implacable, dans les couches profondes du rêve et du cri impuissant.
Par la voix, par les images, c’est un travail de séparation que le poème accomplit. De séparation des corps, de découpage des peaux. C’est tout l’enjeu du cri de Boutonnier, il me semble. Parce que, par une mort trop subite, les corps du fils et de la mère sont restés collés, douloureusement indifférenciés.
C’est un texte extrêmement pentu, qui descend dans les zones mentales les plus troubles, où la mort et le deuil se mêlent à la colère, au sexe, au vulgaire, au confus et à l’étrange, dans une remarquable levée des censures intérieures. C’est un texte qui nous ouvre, nous débloque, liquide nos défenses, quelle que soit notre blessure propre. Il fore juste, il fore précis, il fore implacable, dans les couches profondes du rêve et du cri impuissant.
Par la voix, par les images, c’est un travail de séparation que le poème accomplit. De séparation des corps, de découpage des peaux. C’est tout l’enjeu du cri de Boutonnier, il me semble. Parce que, par une mort trop subite, les corps du fils et de la mère sont restés collés, douloureusement indifférenciés.
Pere
Figueres
on ne le présente plus en Catalogne nord tant il fait partie du paysage
culturel. Poète, chanteur, plasticien il œuvre à tous les étages avec la même
exigence s’exprimant essentiellement en catalan il lira des extraits de son
dernier recueil paru en 2016 9. Ce recueil écrit uniquement en
catalan inscrit son écriture à cette terre qu’il connaît sur le bout des
doigts.
Cristina
Giner traductrice
de catalan dans la vie elle écrit aussi ne les livre que rarement. Nous aurons
la primeur de certains d’entre eux. Elle a avec Pere Figueres lors du dernier
printemps des poètes interprété le texte de Joan Brossa l’échelle.
Jérome
Parilla est
un passeur et un défenseur de la langue catalane. Il lira des textes en catalan
d’auteurs de Catalogne nord et sud.
17 Mars
2017 à l’atelier galerie (13) TREIZE 13 rue sainte croix
Jean
Pierre Auger ce
nomade de la poésie, après avoir voyagé en Occitanie et Catalogne se fixe en
Catalogne. Il a publié dans de nombreuses revues et écrit sur le théâtre et les
arts plastiques. Il aime lire et connaît tous les lieux on la poésie a le droit
encore d’être lue. Ses recueils sont rares mais puissants.
Gabriel
Groyer vit à Thuir à propos de son recueil
paru aux éditions Talaia dit de celle-ci : Écrire est ma
façon d’entrer en solitude, de creuser, de retrouver les éclats de la roche qui
me constitue.
Les poèmes sont des barques chargées du troc des sensations et des émotions.
L’écrit devient un jet d’encre, jet de peinture sur la toile.
Loic
Robinot
fait corps avec toutes les manifestations littéraires du département. Cette vie
intense vient de la soif de connaître de rencontrer. ACI il jongle avec les
mots avec cette manière d’écrire hérités des années soixante-dix. Nous le
retrouverons avec plaisir dans ce lieu ou il s’est déjà produit.
31 Mars
2017 à l’atelier galerie (13) TREIZE 13 rue sainte croix
Un
éditeur de poésie à Ille sur Tet
C’est
dans cette ville, la ville de Joseph-Sébastien Pons, ou les éditions K’A
se sont installées depuis maintenant dix ans poursuivant son travail de défense
des cultures minorisées par l’état français. Elles s’inscrivent dans le paysage
catalan et publient des auteurs vivant en Catalogne Nord. C’est dans cette
ville que la poésie doit s’inscrire et vivre.
La soirée du 31 mars se composera de lectures de trois poètes ayant publiés aux éditions K’A et vivant en Catalogne nord.
Charles
Greiveldinger-Winling vit et travaille en Vallespir.
Né en 1950 écrit son premier poème à l’âge de six ans. Il y a déjà la neige, le train, la grande ville. Depuis l’écriture ne l’a jamais quitté. Après différents métiers exercés de manière éphémère entre 17 et 30 ans, a été journaliste, puis psychanalyste.
Retiré à présent de la vie active.
Outre des auto-éditions, deux manuscrits publiés à ce jour : Le Jardin des roses, El Jardí de les roses, poème bilingue français - catalan, tirage limité à 56 exemplaires, avec six gravures d’Albert Woda, aux Éditions de l’Eau à Reynès ; Ces Voix que l’on sent se lever dans le silence du soir, avec un frontispice de Marc Fourquet, aux Éditions K'A à Ille-sur-Têt.
(collectif) L’arachnoïde éditeur
Né en 1950 écrit son premier poème à l’âge de six ans. Il y a déjà la neige, le train, la grande ville. Depuis l’écriture ne l’a jamais quitté. Après différents métiers exercés de manière éphémère entre 17 et 30 ans, a été journaliste, puis psychanalyste.
Retiré à présent de la vie active.
Outre des auto-éditions, deux manuscrits publiés à ce jour : Le Jardin des roses, El Jardí de les roses, poème bilingue français - catalan, tirage limité à 56 exemplaires, avec six gravures d’Albert Woda, aux Éditions de l’Eau à Reynès ; Ces Voix que l’on sent se lever dans le silence du soir, avec un frontispice de Marc Fourquet, aux Éditions K'A à Ille-sur-Têt.
(collectif) L’arachnoïde éditeur
Didier Manyach vit et travaille à Prades
après avoir parcouru le monde, en particulier l’Afrique et l’Asie, Didier Manyach publie très tôt dans les revues de poésie tout en continuant à voyager, photographier et travailler du Nord au Sud. Il vit actuellement en Catalogne. L’écriture accompagne son itinéraire intérieur. Il a collaboré à des livres d’artistes avec Claude Massé, Michel Fourquet, Odile Arbos Maro et André Robèr
Il a publié dans de nombreuses maisons d’éditions et publié aux éditions K’A Claude Massé Collages en Têt, Migration Piraterie et merveille de Grâce, Le sombre déroulement des énigmes et L’écho du vivant.
après avoir parcouru le monde, en particulier l’Afrique et l’Asie, Didier Manyach publie très tôt dans les revues de poésie tout en continuant à voyager, photographier et travailler du Nord au Sud. Il vit actuellement en Catalogne. L’écriture accompagne son itinéraire intérieur. Il a collaboré à des livres d’artistes avec Claude Massé, Michel Fourquet, Odile Arbos Maro et André Robèr
Il a publié dans de nombreuses maisons d’éditions et publié aux éditions K’A Claude Massé Collages en Têt, Migration Piraterie et merveille de Grâce, Le sombre déroulement des énigmes et L’écho du vivant.
André Robèr vit
à Ille sur Tet
Il crée en 1999 les éditions K’A et commence à écrire en 2000. Dans un premier temps il mélange le créole sa langue maternelle avec le français. Depuis deux ans il ne mélange plus ses deux langues et écrit soit dans une ou l’autre langue.
Il est le fondateur de la biennale internationale de poésie visuelle d’Ille sur Tet, poésie qu’il pratique aussi. Il a publié une quinzaine de recueils de poésie et un CD aux éditions K’A. il participe à de nombreuses expositions de poésie visuelle dans le monde entier.
Il crée en 1999 les éditions K’A et commence à écrire en 2000. Dans un premier temps il mélange le créole sa langue maternelle avec le français. Depuis deux ans il ne mélange plus ses deux langues et écrit soit dans une ou l’autre langue.
Il est le fondateur de la biennale internationale de poésie visuelle d’Ille sur Tet, poésie qu’il pratique aussi. Il a publié une quinzaine de recueils de poésie et un CD aux éditions K’A. il participe à de nombreuses expositions de poésie visuelle dans le monde entier.
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